C’est une grande nouvelle pour Rui Pinto, le célèbre hacker portugais à l’origine de révélations d’évasion fiscale, notamment les fameux “football leaks”. Après avoir été arrêté à Budapest le 8 avril 2019, puis extradé à Lisbonne, Rui Pinto aurait montré une volonté de collaborer avec les autorités portugaises. Malgré le fait qu’il soit accusé d’un total de 90 crimes liés à ses piratages informatiques et autres révélations, Rui Pinto, celui que l’on appelle le Julian Assange portugais, va être libéré dans l’attente de son procès. Lisbob, l’assistant des expatriés au Portugal, vous dit tout sur la libération de Rui Pinto, hacker à l’origine des “Football leaks”.
Libération de Rui Pinto, le Julian Assange portugais
Le célèbre hacker portugais Rui Pinto est sorti libre ce vendredi 7 août, après avoir été incarcéré depuis le 8 avril dans une annexe de la police judiciaire (PJ), avec une interdiction totale d'accès à Internet.
Malgré une accusation de 90 crimes à son encontre, il est déjà autorisé à sortir et à accéder à internet, mais il devra se présenter chaque semaine au commissariat en attendant son procès.
Cette décision intervient après que le hacker, créateur des fameux “Football Leaks”, ait reçu de nombreux éloges de la part des directeurs du Département central des enquêtes et de l'action pénale portugaise (DCIAP), ainsi que de la PJ, pour avoir montré une volonté totale de collaborer avec la justice mais aussi en raison du fait que les frontières sont soumises à un contrôle élevé, en raison de la pandémie de covid-19, ce qui réduit le risque de fuite.
La défense de Rui Pinto avait déjà demandé, il y a environ deux semaines, la libération du pirate informatique avec assignation à résidence et contrôle judiciaire.
Rui Pinto est accusé d'un total de 90 crimes - 68 d'accès indu, 14 de violation de correspondance, six d'accès illégitime, un de sabotage et un autre d'extorsion. Il est à l’origine des “Football leaks” qui avaient éclaboussé de nombreux clubs et joueurs dans un scandale d’évasion fiscale. Certaines rumeurs prêtent également la responsabilité des “Luanda Leaks”, le scandale qui concerne Isabel dos Santos, à Rui Pinto
