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Coronavirus au Portugal : 2 nouveaux cas suspects à Lisbonne

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Deux nouveaux cas suspects d'infection par le nouveau coronavirus (2019-nCoV) au Portugal ont été validés aujourd’hui par la direction générale de la santé (DGS), après évaluation clinique et épidémiologique. C’est ce qu’annonce aujourd'hui le secrétaire d'État à la Santé portugais. Les deux patients suspects ont été admis à l'hôpital de Curry Cabral à Lisbonne et des tests sont en attente pour confirmer ou infirmer l’infection au coronavirus. Les deux patients, sans rapport entre eux, présentent tous les signes du coronavirus. Lisbob, l’assistant des expatriés au Portugal, vous dit tout sur ce deux nouveaux cas suspects de coronavirus au Portugal.

Coronavirus au Portugal : 2 nouveaux cas suspects à Lisbonne

Coronavirus au Portugal : 2 nouveaux cas suspects à Lisbonne

La confirmation des deux nouveaux cas suspects a été donnée par le secrétaire d'État à la Santé, António Lacerda Sales, lors d'une conférence de presse. "Deux cas suspects d'investigation ont été validés aujourd'hui, la situation pourrait changer", a indiqué Lacerda Sales, ajoutant toutefois que cela ne signifie pas qu'ils seront confirmés. "Le Portugal n'a pas de cas d'infection à ce stade", a-t-il souligné.

Selon Graça Freitas, le Directeur général de la Santé, ce sont deux personnes résidentes de la région du Grand Lisbonne, et ont tous deux été orientés vers l'hôpital Curry Cabral, unité de référence pour ces situations. Des échantillons biologiques seront collectés pour analyse par l'Institut national de la santé. Cependant, selon Graça Freitas, il s'agit de "deux cas différents, d'origines différentes".

Le premier cas suspect est "un homme de 44 ans" portugais et résidant au Portugal qui "a été validé par un médecin du service d'assistance téléphonique de la direction générale de la santé et un médecin de l'hôpital Curry Cabral", ayant présenté "les deux critères nécessaires pour être validé : présente des symptômes compatibles avec la nouvelle infection du nouveau coronavirus et a un lien épidémiologique en fonction de son évolution au cours des derniers jours.

Le second cas suspect, un homme de 40 ans, a été en "contact avec d'autres cas à l'extérieur du Portugal et pour cette raison était sous surveillance », indiquant que la détection de son cas a été faite grâce à « des mécanismes qui permettent de capturer, d'identifier et de valider les cas pour enquête. C’est grâce à ce système qu’a été détectée l’apparition précoce des symptômes ».

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Graça Freitas a demandé de ne pas sombrer dans l'alarmisme en disant que l'on ne sait pas si les deux cas "sont infectés par le nouveau coronavirus ou un autre agent microbiologique", demandant "d'attendre sereinement que l'hospitalisation et les tests soient effectués conformément au protocole".

Après analyse des cas par le Dr Ricardo Jorge de l'Institut national de la santé, les résultats seront publiés. Ce sont les troisième et quatre cas suspects au Portugal, dont le premier a été découvert le 25 janvier et le second le 31 du même mois, mais les analyses des deux patients se sont révélées négatives.

À ce jour il y a eu 426 morts et plus de 20.400 personnes infectées par le nouveau coronavirus détecté en décembre dernier à Wuhan, capitale de la province centrale du Hubei, placée depuis en quarantaine.

Les analyses préliminaires effectuées sur les 20 personnes rapatriées par le Portugal depuis la Chine, arrivées dimanche à Lisbonne, ont également donné des résultats négatifs. Les 18 Portugais et les deux Brésiliens resteront en isolement prophylactique pendant 14 jours dans des installations dédiées à l'hôpital Pulido Valente (Centro Hospitalar de Lisboa Norte) et au Parque da Saúde de Lisboa. Cependant, un citoyen belge qui se trouvait dans le même avion s’est révélé positif au coronavirus.

Concernant les rapatriés portugais, le secrétaire d'État à la Santé a souligné que "les 20 citoyens ne sont pas malades", étant "asymptomatiques et de bonne humeur". "La première priorité du gouvernement a été de ramener ces Portugais qui ont montré leur volonté de rentrer dans notre pays. C’est une opération complexe et délicate et elle a été bien conclue », a ajouté António Lacerda Sales.

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