Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez se trouve aujourd’hui en Ukraine pour rendre visite à son homologue Zelensky. L’Espagne a été un des premiers pays a envoyer de manière directe des armes offensives en Ukraine. Lisbob, l'assistant des expatriés, vous dit tout sur cette rencontre entre Pedro Sanchez et Zelensky à Kiev.
Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, est arrivé ce jeudi à Kiev, où il rencontrera son homologue ukrainien, Volodímir Zelenski. Avec Sánchez, le Premier ministre du Danemark, Mette Frederiksen, voyage également. La visite intervient alors que la situation à Marioupol est désastreuse. Les négociateurs ukrainiens dans les pourparlers de paix avec la Russie, Mijaílo Podoliak et David Arajamía, ont proposé à Moscou un "cycle spécial de négociations" à Marioupol pour évacuer les civils et militaires retranchés dans l'aciérie d'Azovstal, dernier foyer de résistance dans la ville assiégée depuis semaines par les troupes du Kremlin.
Le commandant du bataillon Azov, Svyatoslav Palamar, a exigé qu'il y ait un intermédiaire entre les deux parties pour permettre le départ des civils de l'usine métallurgique de la ville portuaire. Mercredi, la Russie a lancé un deuxième ultimatum en sept jours pour la reddition de Marioupol, mais il a de nouveau été rejeté. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a annoncé hier que le pays cesserait d'importer du pétrole russe d'ici la fin de l'année.
"Nous réduirons le pétrole de moitié d'ici l'été et serons à zéro d'ici la fin de l'année, puis le gaz suivra", a-t-il déclaré. Dans le même ordre d'idées, le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé à Kiev sa conviction que « tôt ou tard » les sanctions de l'Union européenne affecteront également le pétrole et le gaz russes. Plus de cinq millions de personnes ont quitté l'Ukraine depuis le début de la guerre, selon le dernier bilan publié par le HCR, l'agence des Nations unies pour les réfugiés.
