Le gouvernement espagnol actuel se considère comme progressiste et a mis en place plusieurs mesures à visée sociale, comme le revenu minimum vital. Le Conseil des ministres espagnol a approuvé l'avant-projet de loi sur la protection des enfants et des adolescents qui comprend de nombreuses mesures dont notamment la création du délit de pauvrophobie, c’est-à-dire l’hostilité à l’égard des personnes qui vivent la pauvreté ou a précarité. Aussi, la gérontophobie (peur ou rejet des personnes âgées) sera également introduit. Cess mesures ont pour but de combattre les clichés et l’exclusion sociale. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur la création du crime de pauvrophobie en Espagne.
L'Espagne va introduire la pauvrophobie et la gérontophobie comme nouveaux délits
Après plusieurs retards et presque abandons à plusieurs reprises, le Conseil des ministres espagnol a approuvé l'avant-projet de loi sur la protection des enfants et des adolescents. Un règlement de 58 articles qui comprend une réforme du Code pénal afin d’établir un nouveau règlement des crimes de haine qui inclut la pauvrophobie -phobie des pauvres ou des personnes défavorisées- et l'exclusion sociale au sein de ces nouveaux crimes.
Ce nouveau règlement qui vise à "garantir les droits fondamentaux des enfants et des adolescents à leur intégrité physique, mentale, psychologique et morale contre toute forme de violence" et introduit parmi ses nouveautés un règlement sur les crimes de haine pour inclure l'aphorophobie et l'exclusion sociale dans ces types de délits.
Parmi les nouveaux délits introduits dans ce nouveau règlement, la gérontophobie fait son apparition. C’est la peur oui le rejet des personnes âgées.
Cette décision du gouvernement est motivée selon lui par le fait que l'aphorophobie et la gérontophobie "répondent à un phénomène social dans lequel le comportement criminel est à l'origine du rejet, de l'aversion ou du mépris pour les pauvres et personnes âgées, étant une raison expressément mentionnée dans l'article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne".
Ces 2 nouveaux délits seront également retenus comme des circonstances aggravantes à prendre en compte lors de l'établissement des peines de prison et des amendes.
