La hausse des prix des carburants ne semble pas s’arrêter en Espagne. En effet le litre d’essence a atteint ce jeudi 16 juin une moyenne de 2,3 euros et de 2,16 euros pour le diesel. Le président de la confédération espagnole des employeurs des stations-service prévoit même un litre à 3 euros dès cet été ! Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dit tout sur la hausse imparable des prix des carburants espagnols.
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La hausse des prix des carburants en Espagne ne fait que s’accentuer et elle semble imparable. Dans la plupart des stations-service espagnoles l'essence 95 et le diesel ont des prix supérieurs à deux euros le litre. Certains professionnels ont meme des prévisions effrayantes : le président de la confédération espagnole des employeurs des stations-service (CEEES), Nacho Rabadán, prévoit que cet été le prix des carburants pourrait franchir la barrière psychologique des trois euros le litre.
"Je n'exclus aucun scénario, des prix de 3 euros/litre cet été", en expliquant que les raffineries ont maximisé leur production de diesel car la demande dépasse largement l'offre. Le problème est aggravé car maintenant l'été arrive dans l'hémisphère nord "et avec lui une augmentation de la demande d'essence et il n'y en a pas assez".
Même l'Agence internationale de l'énergie avertie déjà que l'Europe pourrait connaître une crise d'approvisionnement en diesel, en essence et en kérosène dans les mois à venir, maintenant que les voyages et la demande augmentent avec l'été. Le nouveau paquet de sanctions fait que l’Europe essaie de se passer du pétrole et du gaz Russe, faisant augmenter la demande et donc grimper les prix.
L’Espagne connait aussi une crise avec l’Algérie, qui lui fournit près de 40% de son gaz, et qui pourrait bientot couper le robinet, ce qui serait une catastrophe pour l’industrie et l’éconnomie espagnole.
La hausse des prix fait également que les stations-service espagnoles traverssent une crise, avec prés de 500 postes qui ont fermés depuis 2019. les différents confinements, où ces établissements devaient rester ouverts malgré la chute de la demande, ainsi que la prime de 20 centimes par litre décidée par le gouvernement, a mis en difficulté le secteur qui demande désormais du soutien.
