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L'Italie propose des amendes allant jusqu'à 60.000 euros et de la prison pour les "écovandales" qui endommagent des monuments

Afin de protéger ses monuments, oeuvres d’art et sites patrimoniaux, le gouvernement italien de Giorgia Meloni souhaite appliquer des amendes jusqu’à 60.000 euros ainsi que de la prison pour les "écovandales" qui endommagent des monuments. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dit tout sur la bataille de l’Italie pour préserver son patrimoine.

Le gouvernement italien a suggéré mardi d'appliquer des sanctions plus strictes à ceux qui causent des dégâts aux monuments et aux sites patrimoniaux. Cette proposition est une réponse aux manifestants qui ont ciblé des œuvres d'art et des lieux emblématiques pour exiger des actions plus efficaces contre le changement climatique.

Le ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, a déclaré dans un communiqué que ceux qui commettent ces actes devraient également assumer leur responsabilité financière. Il propose des amendes pouvant atteindre 60 000 euros. Le projet de loi doit encore être approuvé par les deux chambres du Parlement.

 
 

D'après les médias italiens, les militants reconnus coupables de vandalisme ou de dommages intentionnels à des biens culturels pourraient se voir interdire de s'approcher à moins de dix mètres des bâtiments protégés. Cette interdiction s'appliquerait aux condamnations définitives et non définitives, pour des périodes allant de six mois à un an. La violation de cette interdiction entraînerait une amende de 500 à 1.000 euros.

La nouvelle législation propose également de punir de six mois à trois ans de prison ceux qui dégradent ou détériorent des édifices publics, religieux ou protégés en tant que biens culturels. Sangiuliano a expliqué que le gouvernement italien souhaite faire payer aux vandales les coûts que la communauté a dû assumer jusqu'à présent pour restaurer les lieux endommagés. Les derniers mois ont vu des activistes écologistes bloquer la circulation et jeter de la peinture sur des monuments, des bâtiments célèbres et des œuvres d'art. Le nettoyage du Sénat italien, par exemple, a coûté environ 40 000 euros, selon le ministre de la Culture.

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