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4.500 migrants en deux jours arrivent en Italie, la faute à Poutine selon le ministre

L’Italie fait face à une véritable vague d’immigration en cette année 2023. Les chiffres parlent d’eux-mêmes avec plus de 20.000 migrants qui ont tenté de débarquer sur les côtes italiennes depuis le 1er janvier, dont 4.500 en deux jours seulement ! Pour justifier cette explosion de l’immigration illégale, le ministre italien de la défense indique que c’est en partie la faute à la Russie. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dis tout sur la nouvelle vague d’immigration en Italie.

Entre le 9 et le 11 mars derniers, une vague de 4 566 personnes est arrivée de manière irrégulière en Italie via les routes migratoires de la Méditerranée. Depuis le début de l'année, le nombre de migrants irréguliers arrivés par la mer en Italie a dépassé les 20 000, selon le ministère italien de l'Intérieur, ce qui soulève des inquiétudes quant à une croissance excessive.

Selon le ministre de l'Intérieur italien, Matteo Piantedosi, entre le 1er janvier et le 13 mars, plus de 20 017 migrants irréguliers ont pénétré dans le pays par les routes méditerranéennes, soit plus de trois fois le nombre enregistré au cours de la même période l'année dernière. Cette année, l'un des pics les plus marquants s'est produit entre le 9 et le 11 mars, lorsque plus de 4 566 personnes ont atteint l'Italie de manière irrégulière par les routes migratoires méditerranéennes.

 
 

Cependant, l'excuse avancée par le ministre de la défense italien, Guido Crosetto, pour expliquer l'augmentation du nombre de migrants clandestins en provenance d'Afrique est absurde. Selon lui, la Russie, par le biais de la société de sécurité russe Wagner, applique une stratégie de "guerre hybride" dans les pays africains soutenant l'Ukraine, ce qui contribue à cette vague migratoire.

Cette affirmation est difficilement crédible, car il est peu probable que les conflits internationaux soient les seuls facteurs expliquant les mouvements migratoires massifs observés. Les routes de la Méditerranée centrale et des Balkans occidentaux sont les plus actives, avec des personnes en majorité originaires de pays tels que la Syrie, la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan et le Pakistan, selon le rapport de Frontex. Il est donc important de trouver des solutions viables pour faire face à cette situation complexe et multifactorielle.

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